La revue Décapage #54 en remet une couche

La revue Décapage #54 en remet une couche


Il est sorti, le nouveau numéro de la revue Décapage #54 ! La dernière livraison est arrivé dans ma boîte aux lettres (d’ailleurs une revue ou un livre ne sont-ils pas autre chose que des boîtes aux lettres ?).

Cette revue apparait (et paraît) deux fois par an et la rubrique que je préfère est la panoplie littéraire, le coeur du magazine où un écrivain ouvre ses archives, ses carnets, ses albums photos, ses inspirations, sa bibliothèque, son bureau. C’est là que j’ai découvert que Pierre Michon était capable d’écrire des phrases banales. Dans ce numéro c’est Jerome Ferrari, un auteur insulaire et néanmoins français que je n’ai pas lu.

Allez, une citation de Pierre Autréaux sur le monde littéraire. Rien de neuf mais il faut le répéter :

« Est-ce qu’on n’a pas le sentiment que la prolifération des livres depuis quelques décennies a provoqué la rupture d’un équilibre ancien ? Est-ce qu’il n’y a pas, induit par l’industrie elle-même, une modification profonde de la lecture ? De gros vendeurs, perches voraces, siphonnent les ventes (10 livres représentant en moyenne quatre-vingt-dix pour cent des ventes), font des tirages de cinquante cent quatre cent mille. Une immensité d’auteurs est condamnée à n’être pas ou peu lue« .