Conseils d'écrivains
Catégories3 à 4 jours
« Taper un livre peut prendre 3 à 4 jours, mais écrire un livre peut prendre 3 à 4 ans. »
Seth Godin
Brouillons sur bureau
Voilà des textes à différents degrés d’achèvement étalés sur mon bureau. Petit tour du propriétaire…
Et si nous décidions soudain – follement ! – de nous astreindre (…) à une discipline du bonheur par les petits plaisirs immédiats, ignorant les innombrables autres, clinquants et sensationnels, que nous fait miroiter la société de consommation et de nous efforcer, par exemple, (…) de sourire aux fantômes de notre imagination poétisante ? Qui peut dire, alors, quelles sortes de perspectives s’ouvriraient inespérément à nous (…) ?
Denis Grozdanovitch, La puissance discrète du hasard
La structure
La structure libère l’imagination : cette phrase peut paraitre paradoxale. Contrainte et improvisation semblent deux démarch [LIRE LA SUITE]
Drugs don’t work…
« Drugs do work… ». Ainsi commençait (de mémoire) une fameuse chronique de Julie Burchill, fine plume de la presse britannique, dans le Guardian à la fin des années 90. Contredisant The Verve, la journaliste rappelait que la puissance des drogues tenait précisément au fait qu’elles étaient efficaces. Julie Burchill sait de quoi elle parle puisqu’elle lui a, depuis, perdu son fils aux paradis artificiels. Drogue et littérature : trois auteurs croisés récemment ont inhalé le sujet.
Brand Content, ou comment raconter une histoire qui fait vendre
« Le chat s’allonge sur son coussin ; ce n’est pas une histoire. Le chat s’allonge sur le coussin d’un autre chat ; c’est une histoire » (John Le Carré). Voilà comment on pourrait résumer l’essence du storytelling. Ce mot anglais est devenu un outil crucial dans l’arsenal du marketing. C’est ce que j’ai expliqué à une dizaine d’élèves (des professionnels en formation continue) à l’école Créa de Genève, dans un cours de Digital Brand Content (que je traduis par : raconter des histoires de marques – qui font vendre – sur media digital). Histoires de marque, certes, mais histoires avant tout.
Contre le temps
Ecrire contre le temps. C’est souvent ce que je ressens en posant les mots les uns après les autres, sur la page, un oeil sur l’horloge. Il y a tellement de choses plus importantes, plus urgentes, plus concrètes et plus rémunératrices que l’écriture d’un roman. Ecrire contre le temps, car on en manque, toujours… on manque de temps de cerveau disponible pour penser à l’histoire… de temps pour que les bourgeons fleurissent dans le crâne. Ecrire contre le temps, combat quotidien contre la fatigue qui grignote les heures comme une souris à coups de dents… et ça tombe en morceau le soir…
La promenade en montagne est plus efficace car elle recompose en permanence l'espace physique du marcheur et, de ce fait, redistribue son espace mental. (...) le paysage change à chaque pas, les masses se déplacent. Un grand rocher placé devant l'horizon va d'abord cacher, puis, au fur et à mesure de votre progression, révéler certaines parties du paysage, qui seront nouveau dissimulées, et ainsi de suite...
Michel Butor
La mémoire des sentiers
Au revoir mon vieux clavier…
Au revoir mon vieux clavier, avec tes lettres effacées. Les a, e, s, c et n… Notes les plus jouées dans la gamme de mon al [LIRE LA SUITE]